les créatures

                 Nom donné à une anomalie génétique touchant toutes les races. Les Hinoko sont caractérisés par leurs cheveux et yeux rouges dès la naissance, et leurs pouvoirs se manifestent vers l'âge de deux ans si l'enfant naît et grandit dans un environnement sain et chaud. Capables de contrôler le feu comme la vie, les Hinoko étaient vénérés et craints à la fois. On les rassemblait dès leurs cinq ans dans un temple pour leur inculquer les notions de bien et de mal, les éduquer et en faire des guides vers la sagesse et la paix. A la prise de pouvoir du Très Haut, ils furent les premières cibles des armées de sans-visages. Les temples où on les élevaient ont été détruits, certaines ruines sont encore visibles aujourd'hui.
                 

                Peuple pacifique des forêts de l'ouest, les Zetsu blancs se caractérisent par une peau pâle et des yeux verts plus ou moins foncés. Ils peuvent modeler la terre et s'y fondre pour se déplacer n'importe où, creuser des galeries où ils vivaient. Nombreux, ils étaient d'une constitution faible mais proche de la nature. Gardiens des forêts du Royaume tout entier dans l'ancien temps, ils ont été victimes d'une malédiction antérieure à la prise de pouvoir du très haut qui a rendu malade un bon nombre d'arbres. C'est en voulant les soigner que les Zetsu se sont laissé corrompre, et ont donné naissance à deux nouvelles catégories: les Zetsu bicolores, plus résistants, ont des taches sombres formant comme des peintures de guerre sur les lèvres, les yeux, les bras et les chevilles; ils s'occupaient de maintenir un équilibre précaire, tout en combattant la malédiction dont ils étaient victimes. Et enfin les Zetsu noirs, qui sont des Zetsus bicolores ayant rejeté leur nature pacifique, ne sont pas capables de se fondre dans la nature mais peuvent la contrôler pour attaquer. Le peuple a mystérieusement disparu du jour au lendemain après la prise de pouvoir du Très Haut. Nul ne sait s'il existe toujours des survivants à l'heure actuelle.
                 

                 Esprits ayant pris une forme humanoïde pour devenir des êtres mortels pour une raison ou pour une autre, souvent à cause de l'amour qu'ils portent pour un mortel. Ils ont conservé leurs capacités psychiques propres: esprits de la nature, leurs descendants sont les protecteurs de cette même nature. Lors de l'avènement du Très Haut, eux et leurs descendants ont été chassés par les sans-visages en une rafle sanglante. Il est hautement improbable qu'une de ces créatures ou un de ses descendants soit encore vivant à l'heure actuelle. Les Psy étaient généralement doués pour la télépathie, et avaient une affection particulière pour les créatures qui peuplaient le Royaume.
                 

                 Être capable de se transformer en n'importe quelle personne ou animal et de se fondre dans le décor. On ignore encore si leur existence est naturelle ou le simple fruit d'une série d'expériences sur des humains. On ignore également combien sont encore en liberté, puisqu'ils ont une capacité extraordinaire à se cacher. Ils sont apparus du jour au lendemain dans la nature après le début de l'hiver éternel, et ont disparu de la même façon.
                 

                 Une expérience à la capitale a donné pour résultat ces humanoïdes sans réelle substance. Il est très difficile pour eux de prendre forme , leur état naturel étant une simple ombre, un amas de particules invisible à l'oeil nu. Beaucoup sont morts à leur libération dans la nature, dissipés au gré du vent. On ignore comment blesser un Kage. On ignore également s'il en reste un seul encore en vie, ou si tous ont fini par mourir de leur condition instable.
                 

                 Maior pars mortalium, Pauline, de naturae malignitate conqueritur, quod in exiguum aeui gignimur, quod haec tam uelociter, tam rapide dati nobis temporis spatia decurrant, adeo ut exceptis admodum paucis ceteros in ipso uitae apparatu uita destituat. Nec huic publico, ut opinantur, malo turba tantum et imprudens uulgus ingemuit; clarorum quoque uirorum hic affectus querellas euocauit. Inde illa maximi medicorum exclamatio est: "uitam breuem esse, longam artem".Maior pars mortalium, Pauline, de naturae malignitate conqueritur, quod in exiguum aeui gignimur, quod haec tam uelociter, tam rapide dati nobis temporis spatia decurrant, adeo ut exceptis admodum paucis ceteros in ipso uitae apparatu uita destituat. Nec huic publico, ut opinantur, malo turba tantum et imprudens uulgus ingemuit; clarorum quoque uirorum hic affectus querellas euocauit. Inde illa maximi medicorum exclamatio est: "uitam breuem esse, longam artem".